Programme prévisionnel
8h00 – Petit déjeuner / Networking
8h45 – Accueil
Jacques MARCEAU, président d’Aromates, président du conseil scientifique de la Fondation Concorde, fondateur des Assises des Technologies Financières
8h50 – Allocution d’ouverture
Éric BOTHOREL, député des Côtes d’Armor, président des Assises des Technologies Financières 2025, membre de l’OPECST, rapporteur général du projet de loi relatif à la résilience des infrastructures critiques et au renforcement de la cybersécurité
9h00 – Allocution ministre
9h10 – Présentation des conclusions du rapport de la Fondation Concorde « Infrastructures de paiements : un enjeu de souveraineté pour la France et l’Europe »
Christian de BOISSIEU, président de la Fondation Concorde, vice-président du Cercle des économistes
9h20 – Keynote
Denis BEAU, 1er Sous-Gouverneur de la Banque de France
9h30 – Table ronde 1 : « La mutualisation des infrastructures du numérique au service de la performance et de l’indépendance des banques françaises ? »
Face au « mur d’investissements » que requiert la modernisation des systèmes d’informations bancaires et plus généralement l’évolution de la réglementation et des usages, la question se pose de la mutualisation de certains services, au niveau français, voire européen. Une démarche qui a démontré sa pertinence, notamment dans le domaine des paiements, avec la création du GIE Carte Bancaire, mais qui pose la question de séparer ce qui relève du domaine compétitif (relation client, services d’information, gestion du risque …) et ce qui n’en relève pas (adaptations réglementaires, KYC, guichets en zones peu denses, …). Au-delà d’une démarche de rationalisation de dépenses dans le numérique des banques et dans un contexte d’accroissement de leurs dépendances technologiques aux solutions américaines, la mutualisation apparaît comme une voie vers la restauration de la souveraineté économique de la France.
Table ronde en cours de constitution
10h30 – Keynote
A définir
10h40 – Table ronde 2 : « L’interopérabilité des infrastructures de paiement, la coopération entre les acteurs publics et privés, piliers essentiels pour garantir la souveraineté européenne »
L’interopérabilité des infrastructures de paiement et l’intégration des banques constituent des leviers clés pour assurer la souveraineté des paiements européens et faire de l’Europe un leader mondial des paiements interconnectés, résilients et souverain.
Pour y parvenir, il faudra mobiliser banques, fintechs, régulateurs et superviseur au sein d’une véritable équipe d’Europe des paiements au bénéfice de sa souveraineté et de son économie. C’est dans ce cadre et pour accéder à cette ambition qu’ont été lancées des initiatives à l’instar de Wero qu’il conviendra de soutenir et d’amplifier.
Table ronde en cours de constitution
11h40 – Keynote : « Promouvoir une réglementation normative au service de la souveraineté européenne »
Disposer d’une réglementation normative (en matière de paiement, SEPA, règlement interchange, règlement IP, RGPD…) encourage la construction d’un espace européen ouvert et sécurisé, favorable aux échanges commerciaux et contribuant à son attractivité. En revanche, et c’est une question d’équilibre, toute surrèglementation est susceptible de nuire à la performance des établissements financiers et, implicitement de l’économie européenne. Ainsi, les évolutions réglementaires devront davantage prendre en compte la compétitivité du territoire européen en matière de services financiers.
A définir
11H50 – Table ronde 3 : « Blockchain et stablecoins : une nouvelle ère dans les échanges ? »
Si la question de la pertinence de la création d’un euro numérique visant à remédier à la dépendance de l’Europe vis-à-vis des cryptomonnaies américaines et privées reste posée, l’utilisation de la blockchain par le secteur financier ne fait plus débat. Qualifiée d’internet de la valeur, cette technologie qui n’a fini de se décliner dans les domaines les plus variés trouve des applications particulièrement pertinentes dans les services financiers. C’est ainsi que la promotion de stablecoins euros apparaît non seulement comme une réponse crédible à la question du maintien de la souveraineté monétaire européenne mais encore un levier de renforcement de l’euro comme moyen d’échange international face aux récentes initiatives américaines visant à consolider la domination du dollar.
Table ronde en cours de constitution
12h50 – Clôture